Amoureux d’une ombre – Alnit


Auteur: Alnit
Nombre de Pages
: 158 pages

Éditeur : Edilivre – auto édité.
Date de sortie : 5 janvier 2021
Prix éditeur : 4.99 / 15 €
Achat : Site de l’éditeur

RÉSUMER

« On se retrouve toujours dans l’obscurité, mais j’ignore qui il est. Aussi invraisemblable soit-il, j’ai des sentiments pour lui. Je suis amoureux d’une ombre »

Simon est un lycéen de 16 ans passionné de danse. Un soir de novembre, il se rend avec ses amis à la soirée d’anniversaire de Mia, la fille populaire du lycée. À cette fête, il rencontre un garçon dans la pénombre des plus totales. Un baiser et voilà que Simon se retrouve chamboulé, subitement attiré par cet adolescent qu’il n’a jamais vu et dont il ne connaît rien. Mais il est loin de se douter que ce garçon se trouve dans son lycée, et qu’une énigme l’attend dans son casier dans le but de trouver son identité.

Amoureux d’une ombre est un roman young adult qui aborde le premier amour plongé dans l’univers du lycée, le tout avec une touche d’humour et un suspense à couper le souffle.

MON AVIS

Un premier roman très prometteur. Alnit signe ici son premier roman autoédité. C’est une homormance douce et chaotique parlant de tolérance, d’honnêteté, de mystère et bien sûr d’amour.

C’est un roman court (un peu moins de 160p) mais qui va à 200 à l’heure. Il n’y a aucun temps mort, les actions et les pensées des personnages sont rapides, conformément à leur âge.  On est en plein « teen movie » mais en roman, le côté young adult est très réussi et les personnages sont vraiment réalistes. On peut parfois penser qu’ils sont exagérés, mais franchement, qui ne l’était pas à 16 ans ? On faisait un drame pour rien, nos vies étaient finies à cause d’une simple rumeur, si on n’était pas ami avec la bonne personne, si on n’avait pas la bonne marque de fringue, alors quand il est question d’être gay

 « C’est vrai, peu de gens nous apprécient. Contrairement à ma meilleure amie, moi, c’est sans raison particulière. Je suis un ado de seize ans, blanc de peau, aux cheveux châtain foncé et aux yeux marrons. Je ne suis ni efféminé ni viril, plutôt réservé. Rien de plus banal. Si je ne rencontre pas un grand succès auprès des gens de mon lycée, amicalement parlant, c’est parce que je n’en ai pas vraiment envie. Par contre même si je ne crie pas mon homosexualité sur les toits, certains sont au courant. Et dans mon lycée, ce n’est pas quelque chose qui aide à être populaire. Salomé quant à elle, est une fouteuse de merde. »

Le roman est assez engagé sans en faire des caisses comme c’est parfois le cas, on voit ce que traverse Simon, avec sa famille, ses amis, les autres personnes autour de lui. Il y a forcément des réactions plus ou moins agréables, mais je trouve ça bien de les voir.

Pour rentrer un peu plus dans la chronique en elle-même, j’ai passé un bon moment de lecture. Simon est attachant, et parfois attachiant ! J’ai eu envie de l’attraper et de le secouer plusieurs fois ! En même temps, je me répète, mais il a 16 ans… ça n’aide pas. J’ai beaucoup aimé sa passion pour la danse, elle est plutôt présente dans le roman. Son entourage est lui aussi assez travaillé. Même si un roman un peu plus long aurait permis d’apprendre à vraiment connaître ses amis ainsi que de découvrir leurs histoires. Mais en 158 pages il n’est pas possible de tout avoir. Ici l’intrigue va donc essentiellement être « mais qui est ce gars qui m’a embrassé dans les toilettes ? » Un jeu de piste géant dans lequel Simon va bien malgré lui entraîner ses amis, des listes, des indices, des présomptions, des tests… Simon va en baver, parfois bien accompagner, parfois non. Cette recherche de l’autre est bien menée, et je n’ai pas deviné qui était le garçon mystère avant la fin ! Ce n’est pas aussi facile qu’on le pense et ça a été vraiment agréable de ne pas se dire à la 4e page « ah oui, c’est lui forcément ».

Des personnages secondaires se sont parfois détachés comme Mia. En ce qui me concerne, j’ai mis un peu de temps à me faire une opinion d’elle, mais finalement je l’aime beaucoup. De même que Salomé malgré son groooos coté peste.

Le livre est écrit à la première personne, l’écriture est plutôt fluide malgré quelques petites maladresses (rappelons que c’est un premier roman) ; on rentre tout de suite dedans.  Le livre est plutôt doux, la recherche de l’homme mystère n’est pas toute l’histoire (même si elle en est le point central) et l’on voit certains personnages, en plus de Simon, évoluer et ça fait plaisir.  On dévore les pages cherchant avec Simon chaque indice qui pourrait nous donner la clé de l’énigme.  J’ai passé un bon moment de lecture, alors n’hésitez pas ! Suivez Simon et vous aussi cherchez à saisir cette ombre, qui qu’elle puisse être.


Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.